Témoignages

Kerry - 16 ans

En pro, ce qu’on apprend, c’est tout pour le pro, pour le métier, c’est hyper fermé.
Si on fait des maths c’est pour des calculs commerciaux, de la TVA. En l’anglais, c’est pour parler au client, même la physique c’est pas de la physique, on apprend à choisir le volume sonore pour que les clients se sentent bien.
Mais je m’en fous de la TVA moi...

Nous faisons le constat que chaque jeune, même lorsqu’il a par la passé affiché des réticences à l’idée de fréquenter le tronc commun, souhaite apprendre dans des disciplines variées et inconnues, et ne pas être réduit à la pure application professionnelle de chaque matière.
Le consensus public à ce sujet est dangereux, on tend facilement a penser que ce que l’on apprend à l’école, ça ne « sert à rien dans la vie de tout les jours ». Pour répondre à cela, il faut résister à la tentation de ne proposer aux jeunes que des savoirs utilitaristes, car eux mêmes reviennent en constatant l’absence d’ouverture, d’émerveillement ou de support de réflexion devant laquelle ils se sont trouvés.